Festival Femme Sauvage

A quel point muselons-nous nos femmes sauvages ?

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Quand j’ai commencé à renouer avec ma femme sauvage, j’ai réalisé que je faisais énormément de choses pour les convenances et pas pour moi. C’est drôle parce que si j’avais vu une femme vivre les transformations que je suis en train de vivre, j’aurais trouvé qu’elle se laissait aller et je l’aurais jugée en me jurant de ne pas me laisser aller en devenant maman ! Alors qu’en fait je considère tout ça comme l’opposé du laisser-aller aujourd’hui! 

Petit à petit, je l’ai libérée.

J’ai libéré mes seins.

Après des années engoncés dans des soutien-gorges ultra rembourrés, j’ai arrêté d’en porter. Ça a été graduel, d’abord les brassières d’allaitement que j’ai portées pendant plus d’un an, puis petit à petit plus rien. Je n’ai jamais aimé la forme de mes seins. Ils sont en poire, et je n’aimais pas le rendu sous un t-shirt. (Ajoutez en plus le fait qu’ils sont asymétriques vu que Cassiopée ne tète plus qu’un sein aha). Maintenant je m’en fiche et surtout, je ne supporte plus les soutifs !

J’ai libéré mes cheveux. 

Après des années de shampooings plein de crasses mais super chers, deux ans où je suis devenue blonde, brûlant mes cheveux, un lissage brésilien il y a des années dont mes cheveux ont mis tellement longtemps à se remettre. Aujourd’hui je les lave une fois par semaine avec un shampooing solide naturel (acheté sur @eatslocal !), et je n’utilise plus d’après shampooing. Ils n’ont jamais été aussi beaux ! 

Je n’irai plus jamais chez le coiffeur.

J’ai libéré ma peau. 

C’est la première chose que j’ai faite en apprenant ma grossesse. Me débarrasser de tous ces produits de “beauté” chers et nocifs pour ma santé et celle de mon bébé. Des produits chers que j’étais fière de pouvoir me permettre grâce à mon salaire de pilote. J’ai tout remplacé par une huile que je mets le matin et le soir et du mascara de chez @juna de temps en temps. 

J’ai libéré mes ongles. 

J’ai eu les ongles des mains et des pieds recouverts de vernis semi permanent pendant au moins deux ans sans interruption. Tous ces UV et ces produits chimiques directement dans mon corps. J’ai arrêté dès que je suis tombée enceinte et je n’ai pas mis de vernis depuis. Ca ne me manque pas du tout et de toute façon aujourd’hui je jardine trop pour garder des ongles au top !!

J’ai libéré mes pieds. 

Dans des talons très souvent. J’avais énormément de paires de chaussures à talons. J’en ai porté presque tous les jours enceinte. Et puis j’ai découvert les avantages des semelles souples pour les enfants et je l’ai expérimenté en achetant des barefoot pour moi ! Impossible de porter des talons après ça !

J’ai libéré mes poils. 

Je me rasais depuis mes 12 ans, m’épilais à la cire depuis mes 18 ans (aïe quelle torture inutile) et puis j’ai payé des milliers d’euros pour m’épiler au laser les aisselles, le maillot intégral et les demi jambes. J’étais super contente du résultat et puis aujourd’hui je regrette. Heureusement les poils ont partiellement repoussé (on ne peut pas aller contre la nature très longtemps!!). En devenant maman, j’ai appris comment la société patriarcale avait réussi à faire croire aux femmes qu’elles n’étaient pas censées avoir de poils (et donc ressembler à des petites filles…). Ça m’a paru tellement idiot. Genre sérieusement les hommes peuvent avoir des poils sous les bras et sur les jambes et pas nous ? Expliquez moi la logique. Je me retrouve à trouver les poils des aisselles jolis, ceux du maillot aussi, par contre j’ai beaucoup de mal à assumer ceux de mes jambes. Mais je suis sure que je vais m’habituer . 

J’essaie de libérer mon corps. 

J’ai arrêté de me peser et j’ai décidé de ne plus jamais le faire. 

C’est la partie la plus difficile. Changer de regard sur ce corps merveilleux qui me permet de vivre cette vie fabuleuse depuis 30 ans. Être plus indulgente. 

Petit à petit <3️ 

Je ne regrette rien car c’était mon chemin mais si je pouvais récupérer tout l’argent et le temps investi dans tout ça, ce serait plutôt cool  !
 

Et puis j’ai eu envie de rencontrer d’autres femmes sauvages ! Des femmes qui vivaient la même transformation que moi. Et les synchronicités ont été folles.

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Et puis d’autres mamans hors du système avec qui on a crée un groupe de unschooling. Elles sont mon plus cadeau de 2020.

Sans elles, je me sentirais seule. Perdue. Peut-être folle.

Et toi, as-tu rencontré d’autres femmes sauvages ? (tu pourrais en rencontrer à notre festival !!)

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DU 28 AU 30 JUIN 2024

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