À propos
On m'avait dit que je me perdrais dans la maternité.
Je m'y suis trouvée.
Je m'appelle Roxane de Sauvage et devenir mère a complètement transformé ma vie.

Mon histoire
Je m’appelle Roxane, j'ai 32 ans. Je suis un vrai bélier, un caractère fort et fonceur, je suis très entière, passionnée et passionnante, engagée, très sensible et fleur bleue.
Je suis mariée depuis 9 ans avec Pierre, mon âme sœur. Nous sommes les parents de deux merveilleuses filles : Cassiopée, née en décembre 2018 et Pénélope, née en mars 2022.
Dans mon ancienne vie, j’étais pilote de ligne pour la compagnie Qatar Airways.
J’étais copilote sur l’Airbus A330 et j’adorais mon job. Ma maman était elle aussi pilote la bas.
C’est la bas que j’ai rencontré Pierre, il y a 10 ans. C’est mon meilleur ami, mon âme soeur, mon amant. La vie est douce et fun avec lui. On s’est mariés deux fois (civilement en 2014 et religieusement en 2017). Les meilleures soirées de ma vie !
C'est la naissance de Cassiopée qui a initié mon changement de vie et de carrière.
Je rêvais d’une naissance physiologique mais à 34 semaines de grossesse, ma fille s’est retournée et avait deux fois le cordon autour du cou. Pour la gynécologue qui me suivait à l’époque, c’était sans appel, mon bébé devait naître par césarienne car elle serait « pendue par son cordon » si elle naissait par voie basse.
J’étais dévastée et j’ai tout fait pour qu’elle se retourne mais elle est finalement née par césarienne après que le travail se soir déclenché naturellement, le 22 décembre 2018.
Je suis tout de suite tombée en amour pour mon bébé malgré la césarienne et les premiers jours ont été merveilleux malgré la douleur physique. Et puis, 6 jours après sa naissance, j’ai vécu une complication de la césarienne et j’ai été hospitalisée et opérée à nouveau.
De fil en aiguille, j'ai découvert le métier de doula et j’ai commencé à lire tout ce que je pouvais sur la physiologie et l’AVAC (accouchement vaginal après césarienne). J’étais convaincue au plus profond de moi-même que cette césarienne n’était pas nécessaire.
C’était une évidence pour moi, mon prochain bébé naîtrait à la maison.
Mais à cause de mon antécédent de césarienne, je n’avais pas droit à un suivi sage-femme à domicile.
Et puis j’ai découvert que partout dans le monde, des femmes choisissaient d’enfanter librement, chez elles, sans assistance médicale. Ça a été une évidence !
Petit à petit, j’ai déconstruit les peurs qui me restaient et en juin 2021, une nouvelle âme nous a choisis comme parent.
J’ai vécu cette grossesse totalement librement, sans suivi médical et en totale connexion avec mon intuition. Ça a été une expérience magnifique et intense à la fois.
Et puis le 18 mars, 2022, Pénélope nous a rejoint dans la douceur de notre foyer, après 12 heures de travail et un réflexe d’éjection surpuissant ! J’ai vécu un post partum magique, tout à fait différent de mon premier.
Je suis multi potentielle et j’ai de nombreuses passions. Je suis une sorcière !
Je suis passionnée par la physiologie, la maternité, l’enfantement libre et respecté, le post partum.
Les apprentissages libres des enfants me fascinent et nous avons choisi de ne pas scolariser nos enfants. Nous nous réunissons avec d’autres familles en unschooling toutes les semaines.
Je suis aussi passionnée par le féminin sacré et je facilite des cercles de femmes et des retraites depuis bientôt 4 ans.
Parmi mes autres passions se trouvent les fleurs (j’ai toujours rêvé d’être fleuriste et d’avoir une ferme de fleurs !), les plantes (je me formerai bientôt avec @aromessence), la permaculture, l’alimentation ancestrale, la santé au naturel, le décodage biologique, la sexualité sacrée.
Je suis *toujours* en train de lire un (ou plusieurs) livres.
La naissance de Cassiopée m’a réveillée.
La naissance de Pénélope a rallumé mon feu intérieur.
Je porte ce nom depuis ma naissance et pourtant il a fallu que je devienne mère pour enfin rencontrer ma femme sauvage.

Mon parcours
Ma césarienne traumatique et non nécessaire m’a propulsée dans le monde des naissances. J’ai découvert le métier de doula.
J'ai commencé à me former : en anglais avec la formation Dynamo Doula, j'ai ensuite suivi le séminaire de Michel Odent et puis le séminaire de l'approche quantique de la naissance avec Quantik Mama.
J'ai réalisé que j’aurais voulu avoir une femme à mes côtés quand ma gynécologue a été maltraitante.
J’aurais voulu que quelqu’un me dise que je pouvais changer de gynécologue (On ne va pas se faire arracher une dent chez un dentiste qui nous maltraite et se moque de nous !).
J’aurais voulu que quelqu’un me tienne la main pendant la césarienne. Pierre aussi vivait un moment intense. J’aurais aimé avoir une personne ressource pour nous deux.
J’aurais voulu que quelqu’un me dise que pouvais rester à la maison et enfanter par moi même. Que c’était une option.
J’avais déjà entendu parler des doulas pendant ma grossesse mais je m’étais dit que je n’en avais pas besoin parce que j’étais accompagnée par des sages-femmes en maison de naissance.
J’avais tord.
J’aurais tellement aimé avoir une doula en post partum. Pour me chouchouter, me dire que j’étais une maman géniale. Me préparer des tisanes et des petits plats. M’écouter. Me créer des rituels.
Pour la naissance de ma deuxième fille, je ressentais aussi l’envie d’avoir une femme à mes côtés. Je me suis renseignée pour savoir s’il existait ce genre de femme sage, un peu comme les sages-femmes d’antan, sans attaches avec le système médical qui fait la chasse aux sorcières.
Une femme qui serait à mes côtés quand c’est difficile, et qui me dirait “tu es en train de le faire. Tu enfantes ton bébé ».
Une femme qui me regarderait dans les yeux en me tenant la main.
Une femme qui me rassurerait en un regard.
Une femme qui porterait l’espace.
Une femme qui serait le témoin de ma transformation.
Alors j’ai décidé de devenir cette femme.
Pour les autres.
Celles qui comme moi ne veulent plus du système médical tel qu’il est aujourd’hui.
Celles qui veulent être la seule autorité lors de leur enfantement. Celles qui sont libres et souveraines. Celles qui ont peur mais qui ne laissent pas la peur dicter leur choix.
Je me suis inscrite à la Radical birth keeper school.
Je me demandais s’il existait d’autres femmes comme moi. Si c’était possible de vivre en accompagnant les femmes de cette façon.
Cette école a changé ma vie. Et devine quoi : des femmes qui veulent vivre un enfantement hors du système et dans leur puissance, il y en a plein !!
Le monde a besoin des radical birth keeper.
Je suis une radical birth keeper.
J’accompagne les femmes qui rêvent d’une grossesse et d’un enfantement libres et sauvages. Les femmes souveraines. Les matriarches.
Je suis convaincue que l’enfantement est une fonction biologique normale pour toutes les femmes (sauf de rares exceptions), au même titre que la digestion ou la respiration.
Oui mais alors pourquoi se préparer à enfanter ? Pourquoi apprendre à enfanter si mon corps est fait pour ça ? Personne ne m’a appris à digérer (ou a déféquer !) à ce que je sache.
Knowledge is power.
Voilà pourquoi :
« Si l’on ramène l’histoire de l’humanité à 24 heures, ça fait 40 secondes que l’accouchement est médicalisé »
Stéphanie St Amant
Toi et moi, nous sommes nées dans ces 40 secondes, comme nos mères et nos grand-mères.
Ça fait 40 secondes qu’on considère l’accouchement comme un acte dangereux, 40 secondes qu’on fait croire aux femmes qu’elles ont besoin d’aide pour enfanter.
40 secondes qu’on nous fait croire que nos corps sont défaillants, que notre lait n’est pas nourrissant, que les substituts sont mieux.
40 secondes qu’on nous dit de ne pas répondre aux besoins de nos enfants, de ne pas trop les porter, les allaiter, les bercer, cododoter.
40 secondes qu’on nous pousse à ne pas écouter nos instincts et nos corps.
C'est pour ça que je fais ce que je fais.
Les cercles, les retraites, les publications instagram.
Pour aider les femmes à se reconnecter à cette puissance qu'elles ont en elles.
